Abstract
Les discours contemporains relatifs au rapport technoscientifique que nous entretenons avec les êtres vivants mobilisent couramment des concepts hérités d’autres contextes épistémologiques. En développant une attention contextuelle à la formation de ceux-ci, il est possible d’analyser l’élaboration d’un certain rapport technoscientifique aux êtres vivants. Cet article se propose d’étudier la formation de ce rapport dans le contexte particulier des premières xénotransfusions réalisées par Jean-Baptiste Denis en 1667-1668. Les débats qu’elles susciteront témoignent de l’intense circulation conceptuelle au sein de laquelle les filiations théoriques se diffusent dans des contextes variés.
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