Abstract
Desmurget (2019) a sévèrement condamné l’utilisation des écrans par les jeunes enfants (avant 6 ans) car elle pourrait les « décérébrer ». L’analyse critique de son argumentation suggère cependant qu’un tel rejet pourrait être une position par trop radicale. Les premières données scolaires de l’étude Elfe (Étude longitudinale française depuis l’enfance), obtenues en MS (moyenne section de l’école maternelle) lorsque les enfants avaient 57 mois en moyenne, permettent d’analyser les associations d’une utilisation précoce des écrans (tablettes, ordinateurs et smartphones) à 3 ans avec leur performance et comportement scolaires. En accord avec notre suggestion initiale, aucune association significative, suggérant un effet néfaste des écrans, n’a pu être observée malgré la puissance statistique des analyses sur plusieurs milliers d’enfants. Ces analyses ne fournissent toutefois aucune réponse à la question importante d’un effet néfaste à long terme de cette utilisation : peut-elle être la base d’une future addiction ?
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