Abstract

Depuis quelques années, en France comme en Italie, la généalogie a fait un retour remarqué au centre des préoccupations de l'historien. Les spécialistes de la France d'Ancien Régime s'efforcent de retrouver la place exacte de la culture généalogique entre des stratégies nobiliaires appuyées sur le fief ou sur l'office, et les impératifs étatiques d'une monarchic soucieuse d'exercer un contrôle ferme sur les contours de sa noblesse. Dès lors, toute la réflexion critique sur la généalogie d'Ancien Régime est soustendue par une question majeure qui porte finalement sur la reconnaissance publique accordée à la véracité d'un état social privilégié. Elle conduit logiquement à s'interroger sur le durcissement des critères de reconnaissance de la noblesse, et done sur la capacité que s'octroie l'État moderne à trancher souverainement entre verite et fausseté, authenticité et forgerie, légitimité et usurpation.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.