Abstract


 En raison de l’atmosphère de huis clos qu’il évoque, Le poids de la neige de l’auteur québécois Christian Guay-Poliquin a souvent été désigné comme un roman de l’attente et de l’immobilité. La présente étude propose de montrer que la problématique du mouvement représente au contraire une donnée centrale de ce roman, et ce, en dépit de la marge de manoeuvre foncièrement limitée des personnages sur le plan du déplacement physique. Il s’agira plus précisément d’examiner la façon dont le discours kinésique s’érige dans l’oeuvre en tant que mécanisme de pouvoir permettant à l’auteur de mettre en lumière les jeux de pouvoir entre les deux protagonistes principaux. Les gestes et les déplacements deviennent, pour le vieux Matthias et le narrateur, des outils leur permettant d’avoir prise sur l’espace et le temps tout en consolidant leur position d’ascendance à l’endroit de leur vis-à-vis.

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