Abstract

Le rossignol, oiseau central dans le lyrisme d'oc et d'oïl, entretient avec la joie un rapport complexe et ambigu : il est d'abord l'oiseau lié au retour du printemps, qui plonge le poète dans la joie, mais il est aussi celui qui chante avec tant de ferveur qu'il meurt en chantant. Cette douce mort du rossignol à force de chanter doit être mise en résonnance avec celle de la cigale ou du grillon dans les bestiaires du Moyen Âge ou celle du cygne, dont le chant funèbre est aussi paradoxalement un chant de joie.

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