Abstract
L'œuvre de Simmel, bien qu'il soit l'un des principaux theoriciens de la modernite, continue a etre singulierement mal representee dans les debats theoriques sur le sujet en anthropologie. S'inspirant de la conception de l'aventure de Simmel, cet article considere les moyens par lesquels les Jamaiquains de classe ouvriere creent une impression d'action lorsqu'ils se representent eux-memes dans leurs recits. L'aventure, en tant que cadre esthetique de l'experience individuelle, offre une modalite temporelle et spatiale dans laquelle le sujet individualise peut se remodeler dans une subjectivite de protagoniste envers les autres. En meme temps, l'aventure presente un vehicule pour explorer la signification de la liberte dans un champ cosmopolite de relations sociales. Cet article examine l'affinite qui existe entre les conditions de l'aventure, telles que Simmel les esquisse, et les circonstances politiques et economiques qui gouvernent la vie des Jamaiquains.
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