Is the handgrip strength performance better in judokas than in non-judokas?

Abstract

The aim of this study was to compare the handgrip strength performance between judokas and non-judokas. Twenty-two highly trained Brazilian judokas, all black belts, participating in the Brazil Trophy of Judo, and 18 non-judokas, both men, participated in the study. The handgrip strength was measured in both hands (dominant and non-dominant) during 10 s using a handgrip dynamometer and force-time parameters were obtained. The effects of judo practice and hand dominance on the force curve parameters were calculated. No effects of judo practice and hand dominance on the peak grip force ( P > 0.05), time to peak ( P > 0.05) and impulse ( P > 0.05) were found. The effect of judo practice on the fatigue rate ( F = 4.253; P = 0.046; η 2 = 0.101) was found, but no effect of the dominance was detected. The results indicate that the judokas were not stronger than the non-judokas in absolute terms (peak grip force), but the judokas were more resistant to fatigue. This difference of fatigue resistance between judokas and non-judokas can be related to the characteristics of the judo practice, especially regarding the prolonged maintenance of the handgrip. Comparer la performance de la force de préhension entre les judokas et les non-judokas. Vingt-deux judokas et 18 non-judokas ont participé à l’étude. La force de préhension était mesurée sur les côtés dominant et non-dominant pendant 10 s à l’aide d’un dynamomètre. Les effets de la pratique du judo et de la prédominance de la main sur les paramètres de la courbe force ont été calculés. Aucun effet de la pratique du judo et de la prédominance de la main sur le pic de la courbe ( p > 0,05), ni sur le temps de montée ( p > 0,05) ni de l’impulsion ( p > 0,05) n’a été trouvé. Un effet de la pratique du judo sur la résistance à la fatigue musculaire a été retrouvé ( F = 4,253, p = 0,046 ; η 2 = 0,101), mais sans effet du côté dominant. Les résultats indiquent que les judokas ne sont pas plus forts que les non-judokas en termes absolus, mais les judokas étaient plus résistants à la fatigue. Cette différence de résistance à la fatigue entre les judokas et les non-judokas peut être liée aux caractéristiques de la pratique du judo, en particulier en ce qui concerne le maintien prolongé de la préhension.