Abstract

Nous analysons une réforme fiscale qui consiste en un passage de l’impôt sur les revenus du capital vers l’impôt sur les successions, dans un monde de second rang où le gouvernement doit mettre en place des impôts distordants pour financer des dépenses publiques. Pour ce faire, nous nous plaçons dans un modèle à générations imbriquées à deux périodes de vie avec altruisme rationnel à la Barro, où la population se compose de deux types de dynasties dont les degrés d’altruisme sont différents. Avec une offre de travail inélastique, la réforme fiscale augmente le bien-être des dynasties les moins altruistes, mais diminue celui des plus altruistes. Nous étendons ensuite le modèle en introduisant une offre de travail élastique et de la production domestique, en considérant que les retraités peuvent transférer du temps à leurs enfants pour les aider dans leurs tâches domestiques. A l’état stationnaire, la réforme fiscale est Pareto-améliorante si, simultanément, les salaires nets initiaux sont faibles et la substituabilité entre la consommation de biens marchands et le temps consacré à la production domestique est élevé. Sous ces conditions suffisantes, la réforme fiscale conduit à une augmentation de l’offre de travail, ce qui permet des gains d’efficacité. Un exemple numérique illustre également que la réforme fiscale est Pareto-améliorante le long de la dynamique de transition. JEL Classifications : D64, H22, J22

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