Abstract

Cet article examine des situations où des enfants traduisent des rencontres parents-enseignants entre les familles d’immigrants mexicains et les enseignants américains. Avec une approche ethnographique et de l’analyse du discours, l’article met l’accent sur le positionnement des enfants immigrants dans ces interactions, en accordant une attention particulière à la façon dont les enfants négocient les différents niveaux de surveillance de la part des institutions et des adultes auxquels ils sont régulièrement soumis. Nous soutenons, toutefois, que loin d’être des acteurs sociaux dociles, les enfants-migrants qui font les language brokers négocient activement ces types de surveillance et fournissent un service vital aux institutions scolaires, aux familles et aux communautés. Nous sondons comment, en navigant dans cette surveillance et dans la gestion de leurs identités paradoxales, les enfants-traducteurs font face également aux discours institutionnel, développemental et racialisant qui cadrent la façon dont leurs familles et eux-mêmes sont vus. Comprendre comment les enfant-traducteurs gèrent leurs multiples positions de sujets dans une matrice de surveillance institutionnelle et de racialisation a des implications importantes sur la façon dont les dynamiques de pouvoir complexes et les structures des inégalités impactent les rencontres médiatisées par le traducteur plus généralement.

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