Abstract

Objectif de recherche:L’objectif de cet article consiste à évaluer et quantifier les impacts de défrichement sur les sols: La perte de fertilité des sols défrichés a été évaluée à l'aide d'analyses physico-chimiques des sols sous forêt (Chêne vert), et dans des terrains de parcours et les parcelles défrichées Transformées en terres arables depuis longtemps (+10 ans).Méthodologie:La simulation de pluies (avec simulateur simple) a été utilisée pour évaluer les impacts du défrichement et de la mise en culture sur le comportement hydrodynamique du sol. Résultats: Les résultats obtenus montent que la dégradation des forêts, a des conséquences négatives sur le milieu naturel. Premièrement le sol devient instable sous les effets du piétinement du cheptel et les labours successifs. Deuxièmementil y a réduction des réserves du sol, à savoir la matière organique qui baisse de 33,61% de sa teneur initiale, l’augmentation du taux l’azote minéral est passé de 1,61 à 7,73 mg/100g. Troisièmement, les pertes en sols par l'érosion hydrique ont atteint 0,85 t/ha pourune séquence de précipitation de 80 mm h-1 pendant 45 minutes. Les résultats expérimentaux de cette analyse au niveau de la dépression Ain Nokra montrent le rôle non négligeable des écosystèmes forestiers bien conservés dans la protection du sol contre l'érosion hydrique, et dans la conservation des ressources en eau.Originalité/Valeur : Cette étude représente la première simulation de l'érosion au niveau d'Ain Nokra (Moyen Atlas). Sur le plan scientifique, cet article aborde le rôle de la végétation dans la préservation des sols contre l'érosion, ainsi que son impact dans l'enrichissementdu sol en matières organiques

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call