Abstract

En 1910, Hector Hugh Munro (alias Saki) publia « The Background », une nouvelle intrigante relatant la tragédie d’Henri Deplis, un Luxembourgeois dont la vie tourna au cauchemar après qu’il reçut un tatouage artistique lors d’un séjour en Italie. Dès lors, Deplis devint une toile humaine dont la seule valeur était inscrite à l’encre dans la peau de son dos. Saki est bien connu pour ses satires malicieuses de la culture édouardienne, et le tatoueur italien fictif Signor Pincini pourrait bien avoir été inspiré par des praticiens britanniques de l’aiguille comme Sutherland Macdonald, Tom Riley et Alfred South, qui furent à cette époque des célébrités londoniennes. Répondant aux goûts d’une clientèle aisée, ces artistes créaient parfois, et reproduisaient le plus souvent, des peintures célèbres sur le corps de leurs clients.Prenant comme point de départ la nouvelle de Saki, cet article examine les questions entremêlées du statut du tatouage, de la propriété artistique et de la législation sur le droit d’auteur au tournant du 19ème siècle.

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