Abstract

RésuméEn dépit des apparences, la véritable rencontre entre la phénoménologie husserlienne et la sémiotique de l’École de Paris n’a pas encore eu lieu. Dans cet article, je suggère qu’en adoptant des idées de la phénoménologie, dont beaucoup ont obtenuune nouvelle actualité grâce aux sciences cognitives contemporaines, on peut retenir la formalité fondamentale de la théorie, sans céder à aucune tendance réductionniste. Après une analyse rapide de la phénoménologie cachée dans l’œuvre de Hjelmslev, qui constitue la source d’inspiration fondamentale de Greimas, nous allonsentrer plus profondément dans une considération de la notion greimasienne d’isotopie, l’interprétant comme une contrepartie de la notion de schéma, dont on connait l’histoire fournie dans la psychologie et la phénoménologie, avant sa brève heure de gloire dans les sciences cognitives. L’avantage fondamental de la notion de schéma, en comparaison à celle d’isotopie, consiste dans le fait que la première est structurée, tandis que la seconde ne l’est pas; en particulier, que la première est temporellement structurée, ce qui signifie qu’elle peut aussi être organiséede différentes manières. Cela nous conduit à la proposition que le schéma, en tant que terme successeur de l’isotopie, est susceptible de faire une contribution, non seulement à l’analyse de la vie quotidienne des êtres humains, mais aussi à celle de l’évolution de l’espèce humaine.

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