Abstract

Face aux grossesses non désirées et à leurs conséquences sanitaires, l’avortement médicamenteux, par le biais du misoprostol, apparaît comme une porte de sortie. En Afrique, où la législation de l’avortement est la plus restrictive, il est moins développé qu’ailleurs. L’utilisation du misoprostol y est peu documentée, notamment dans les pays francophones. Notre étude qualitative, menée à Cotonou et à Ouagadougou, décrit les réalités actuelles entourant les relations affectives et la sexualité, en lien avec l’avortement et les moyens concrets mis en place dans ce but. Nous soulignons tout d’abord le décalage entre des pratiques sexuelles dissociées des questions reproductives et des recommandations sociales largement centrées sur cette association. Puis, nous mettons en évidence des pratiques d’avortement fort différentes dans les deux pays, parmi lesquelles l’avortement médicamenteux, bien que minoritaire, semble se développer.

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