Abstract

This paper aims at analyzing the concessive relation, as a complex predication, under the scope of the freezing concept. After having defined the three terms of the analysis, we proceed to the description of the concessive relation, which includes several predicates at a time. This complexity is fixed in the language through grammaticalization, as a form of freezing, by means of grammatical expressions used to structure the organization of the predicative relations in the utterance, whether sentencial or multi-sentencial. This fixation in the language declines the same concessive relation with semantic nuances that testify to the richness of this complex predication.

Highlights

  • This paper aims at analyzing the concessive relation, as a complex predication, under the scope of the freezing concept

  • La différence notable est certes cette sorte de subordination à la base du système concessif, mais si l’on admet que les séquences figées peuvent être continues ou discontinues, l’on peut aisément comprendre que cette forme idiomatique crée une forme grammaticale qui condense dans sa forme lexicale, grâce au figement, un contenu sémantique paraphrasable par « pouvoir bien » (Morel, 1980, cité par Soutet, 1992 : 22) et qui, étant de nature prédicative, déploie deux positions saturables par deux arguments prédicats entretenant une relation de concession

  • O., (1992) La Concession dans la phrase complexe en français, des origines au XVIe siècle

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Summary

Quelques éléments définitoires

Toutes les catégories ne sont pas nécessairement fixées dans la langue : chaque langue privilégie les catégories intégrées dans sa grammaire et s’assure de garantir son expression au moyen d’outils lexicaux ou grammaticaux par le biais du processus général du figement, qui se décline sous la forme d’un processus de grammaticalisation quand il s’agit de paradigmes fermés. Il est à préciser que l’action des deux principes, qui sont à la source du processus du figement, concerne les unités de la troisième articulation (Mejri, 2013 ; 2014 ; 2018a et 2018b), unités qui peuvent être mono– ou polylexicales et qui présentent les trois caractéristiques suivantes :. Bien que la grammaticalisation ne soit pas intégrée dans les études qui sont consacrées au figement, il s’agit bel et bien du même phénomène, le figement étant le processus général par lequel les langues opèrent des solidarités syntagmatiques, forment des synthèses sémantiques et fixent progressivement des contenus sémantiques qui peuvent avoir toutes sortes de fonctions. Si l’on admettait l’hypothèse d’une triple articulation du langage par laquelle on séparerait le niveau phonémique, morphémique et lexical, c’est le troisième niveau qui couvrirait toutes les unités lexicales, indépendamment de leur « morphologie », qu’elle soit monolexicale (mots simples, mots dérivés) ou polylexicale (unités formées d’au moins deux mots). Le passage de l’intention de production d’un énoncé à sa réalisation effective exige plusieurs étapes que nous essayons de présenter ainsi : 1. Intention de prédication : 1, 2, 3, 4, n sont les positions potentielles créées par la relation prédicative

Insertion des unités lexicales : petit manger spaghetti main
La relation concessive
Analyse de quelques marqueurs concessifs
Conclusion
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