Abstract

Lorsque les foires commerciales, phénomène nouveau et en voie de professionnalisation, se sont répandues après la première guerre mondiale dans des villes telles que Vienne, Francfort, Berlin et Düsseldorf, elles se sont souvent tournées vers le film comme moyen publicitaire, employant fréquemment des experts en animation ou des cinéastes d’avant-garde. En examinant les films publicitaires faits pour ces évènements, cet essai explore quelques unes des relations changeantes, dans les années 1920, entre le cinéma et la culture des foires commerciales. Les films adoptent souvent une stratégie de l’étonnement qui est commune à la publicité imprimée, aux expositions technologiques du 19ième siècle et au cinéma d’attraction des premiers temps. Mais, ils tendent aussi à illustrer un nouveau paradigme du film comme médium qui peut à la fois interpeler le spectateur et le contrôler. Cette idée du film comme moyen de direction du spectateur est en phase avec les nouvelles théories de la publicité qui sont apparues après la guerre et qui ont trouvé leur terrain d’essai précisément dans le milieu des foires commerciales.

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