Abstract
Le Parti conservateur britannique n’a jamais vraiment été populaire auprès des jeunes. Au début du xxie siècle, il a pourtant tenté de remédier à cette situation. David Cameron, par exemple, a essayé de décontaminer la marque conservatrice en donnant à son parti une image plus inclusive et en phase avec des sujets à même de séduire les jeunes électeurs, comme l’environnement et les droits des homosexuels. Pourtant, en 2019, après presque une décennie au pouvoir, les Conservateurs ont obtenu un score très faible auprès des jeunes, tout en remportant une de leurs victoires les plus éclatantes. Ce manque apparent de représentativité pourrait expliquer la désillusion croissante des jeunes à l’égard de la politique. En conséquence, les partis politiques ont tendance à ignorer les besoins de ceux qui ne votent pas pour eux. Cet article postule que ce cercle vicieux n’est pas une fatalité et qu’il est en fait renforcé, en partie, par la représentation négative des jeunes dans le discours conservateur. Pour vérifier cette hypothèse, nous proposons d’adopter une approche critique afin d’analyser le storytelling utilisé par différents leaders conservateurs pour parler des jeunes lors des conférences annuelles du parti, de 2005 à 2022.
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