Abstract

Cet article examine le rôle de la nature dans l'affirmation d'une identité antillaise dans la poésie des Caraïbes anglophones entre les années 1920 et les années 1980. Après avoir imité les modèles européens, les poètes des Caraïbes anglophones développèrent leur propre tradition lors du mouvement "nationaliste" des années 1930 et 1940, et plus tard avec une politisation de la poésie plus explicite durant les années 1960. L'héritage romantique de la poésie britannique fut donc créolisé, pour reprendre la formulation de Paula Burnett, afin de l'adapter au contexte local et développer une tradition qui se fonderait sur l'environnement antillais. Cette phase d'appropriation fut suivie, lors des années 1960 et 1970, par une phase de rejet, puis de politisation du rôle de la nature dans la construction d'une littérature antillaise anglophone.

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