Abstract

Depuis la sortie de White Zombie (Halperin, 1932) et l’âge d’or des films de zombis (et de) vaudou des années 1930 aux années 1950, les représentations du vaudou à l’écran se sont régulièrement appuyées sur des motifs et leitmotivs exacerbant l’exotisme de ces pratiques. Déjà décrites en détail dans certains récits de voyage tels que The Magic Island (Seabrook, 1929), les percussions des cérémonies sont devenues des incontournables dans l’imaginaire vaudou sur lesquelles s’appuient de nombreuses représentations sensationnalistes de ces pratiques. Les tambours rada du vaudou exotisent les espaces cinématographiques de Haïti et de la Caraïbe et affecte la temporalité des films. La géographie cinématographique qui en découle s’avère tout autant musicale que filmique. Cet article analyse le rôle de la musique dans la création d’une géographie audiovisuelle qui projette une altérité visuelle et musicale sur les espaces cinématographiques haïtiens et caribéens.

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