Abstract

<div class="page" title="Page 1"><div class="layoutArea"><div class="column"><div class="page" title="Page 1"><div class="layoutArea"><div class="column"><p><em><strong>¿Sigue vigente el pensar global?</strong></em></p><p><strong>Résumé</strong></p><p><span>L’émergence d’un évènement aussi critique que la pandémie de Covid-19 a forcé les sciences sociales et humaines à remettre en question les concepts et les idées sur lesquelles s’établit la complexité de notre monde. Par exemple, si l’on réfléchit au « penser global », phrase d’Edgar Morin n’appartiennent-ils pas à un moment précis, une phase dans l’histoire ? Ne faut-il pas se débarrasser de cet penser global et déglobaliser les sciences humaines, politiques et sociales, partiellement au moins ? La réponse de la Chine à la pandémie a renforcé sa présence en tant qu’hégémonie dans les relations contemporaines du pouvoir sur la scène internationale, ce qui a fourni des arguments pour la déglobalisation : la réduction en masse de certaines activités économiques directement liées à un monde ouvert, par exemple, ou la création de logiques de claustration, et a aussi mis en valeur les relations locales et concrètes qui ont lieu dans un entourage limité. Les connaissances scientifiques, qui circulent aussi à l’échelle globale, doivent faire face aux vicissitudes de la pandémie ; c’est le penser global qui structure les technologies modernes de communication qui permettent la réflexion immédiate et interactive, et c’est ainsi que le traitement de la Covid-19 s’est ajouté aux procès historiques de réflexion antérieurs ; les sciences humaines, politiques et sociales restent liées à la multidisciplinarité, mais en ce moment elles se trouvent face à la pandémie.</span></p><p><strong>Resumen</strong></p><p><span>Como consecuencia de la irrupción de un evento tan crítico como la Covid-19, las ciencias sociales y humanas han comenzado a repensar los conceptos e ideas que establecían la complejidad del mundo en que habitamos. Por ejemplo, reflexionando sobre el “pensar global”, expresión acuñada por Edgar Morin, ¿no será que corresponde a un momento preciso o a una fase histórica? ¿No habría que deshacerse, al menos en parte, de ese pensar global y desglobalizar las ciencias humanas, políticas y sociales? Por su parte, la respuesta de China a la pandemia reforzó su presencia como una hegemonía establecida en las relaciones contemporáneas de poder internacional. Este suceso aportó argumentos a la desglobalización, como la reducción masiva de algunas actividades económicas ligadas directamente a un mundo abierto o la creación lógicas de enclaustramiento y valorizó las relaciones locales concretas dentro de un entorno limitado. El conocimiento científico, que circula también a escala mundial, debe hacer frente a las vicisitudes que la pandemia plantea; el pensar global estructura las tecnologías modernas de comunicación que permiten que las reflexiones sean inmediatas e interactivas y, por </span>lo tanto, abordar la Covid-19 vino a sumarse a procesos históricos de pensamiento anteriores; las ciencias humanas, políticas y sociales siguen unidas a la multidisciplinariedad, pero ahora se encuentran confrontadas con la pandemia.</p></div></div></div></div></div></div>

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