Abstract
Le réseau de distribution des eaux de consommation de l'agglomération lilloise est particulièrement complexe en raison de la nature variée des eaux qui y transitent. De nombreuses analyses physico-chimiques et bactériologiques permettent, quotidiennement, de surveiller la qualité de ses eaux. Par contre, en l'absence d'anomalies constatées, aucune investigation n'avait été entreprise visant des organismes d'une dimension supérieure aux bactéries, regroupés, suivant leur règne d'appartenance, en phyto et zoo planctons.Le but de la première étude entreprise en 1992 était de faire l'état des lieux en observant la situation, en priorité, au niveau des points les plus délicats du réseau (zones à faibles débits).Des micro-organismes variés ont, effectivement, été mis en évidence. Leur nature est fonction du type d'eau transportée.L'opération est renouvelée, cette année, en focalisant sur les eaux d'origine superficielle dans l'objectif de vérifier la reproductibilité des premières observations et de suivre au fil de l'eau, pour une même ressource, l'évolution qualitative des populations aquatiques.
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