Abstract
Les stratégies de responsabilisation des citoyen·nes à travers l’institutionnalisation de la promotion des gestes individuels limitant l’empreinte carbone ont été fortement critiquées par le mouvement pour le climat né en 2018. Pour autant, les militant·es n’ont pas abandonné ces pratiques écologiques. Dans cet article, nous montrons que l’intensité de leur investissement quotidien ne s’explique pas par la portée stratégique qui leur est attribuée. Au-delà de leur homogénéisation sous le vocable « d’éco-gestes », les réformes du quotidien sont en effet multiples, structurées par le genre et la radicalité politique, et répondent à des logiques différentes. Si pour les plus modérés, l’enjeu est la mise en avant du bon geste, ces pratiques offrent l’occasion, pour les militant·es plus radicaux, d’ancrer dans le quotidien leur critique sociale et de réinvestir les espaces d’action collective.
Talk to us
Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have
Similar Papers
Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.