Abstract

Une étude transversale descriptive a été réalisée pour déterminer les facteurs qui incitent les infirmières canadiennes en oncologie à suggérer la prise de cannabis à leurs patients pour soulager les nausées et vomissements induits par chimiothérapie (NVIC). Au total, 678 membres de l’Association canadienne des infirmières en oncologie (ACIO/CANO) ont reçu, entre le 8 février et le 10 avril 2022, une invitation à répondre au sondage, suivie de trois rappels. Une infirmière enseignante a aussi envoyé l’invitation à 131 autres infirmières en oncologie de l’est de l’Ontario. Le sondage s’appuyait sur le modèle d’utilisation de la recherche d’Ottawa. En tout, 27 personnes ont ouvert le lien du sondage et 25 l’ont rempli. Onze (47,8 %) d’entre elles ont répondu à la question sur l’efficacité du cannabis pour soulager les NVIC. Les trois principaux obstacles à recommander la prise de cannabis étaient la stigmatisation sociale, le manque de connaissances des infirmières et le manque de directives au sein du milieu de travail. Tous les participants ont relevé l’importance de la formation continue et de directives écrites sur le recours au cannabis pour soulager les NVIC. Le sondage a reçu peu de réponses, mais dans l’ensemble, les répondants se disaient mal préparés pour proposer la prise de cannabis en traitement des NVIC.

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