Abstract

Résumé La Tunisie réalise 70 % de son commerce extérieur avec la zone euro. De ce fait, un ancrage sur l’euro peut se révéler adéquat quant à la tenue de sa politique de change. Cependant, sachant que sa dette extérieure est libellée à raison de 45 % en dollar américain, 30 % en euro et 10 % en yen, cette stratégie peut se révéler douloureuse si le dollar s’apprécie puisque le service de la dette s’en trouvera réévalué. L’objet de cet article est de chercher à savoir si les autorités tunisiennes tiennent compte de la contrainte de financement extérieur dans la politique d’ancrage du dinar. Si c’est le cas, est-il opportun de s’ancrer sur l’euro ? Pour ce faire, nous avons comparé la politique de change effectivement suivie par les autorités tunisiennes à la politique de change qu’elles devraient suivre, en visant un double objectif économique : la préservation de la compétitivité externe et de la contrainte de financement extérieur.

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