Abstract

L’article soutient que le débat sur le fossé linguistique s’enlise dans les zones d’ombre que présentent les approches ethnographiques et développementales. Les impasses disciplinaires générées par ces zones d’ombre interdisent tout dialogue productif sur les économies morales de la parole et du savoir qui imprègnent la vie des enfants. Tous les protagonistes de ce débat s’engagent avec ferveur pour la réduction des inégalités économiques. Ces chercheurs s’opposent cependant sur le sujet des investissements éthiques pour les droits humains et culturels et sur la confiance dans le fait que l’individu parvienne à la parité économique. Ces lignes de fracture les empêchent de voir combien ils ont besoin de l’inestimable expertise les uns des autres. À la lumière du postcolonialisme, des soulèvements populaires qui se produisent à l’échelle mondiale et des sciences sociales critiques, les chercheurs qui ont pris position pour ou contre les interventions en matière de fossé linguistique ont perdu de vue les problèmes éthiques causés par leur positionnalité privilégiée quand il s’agit d’exprimer ce qui convient pour les autres.

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