Abstract

L’orthodoxie dans la littérature florissante au sujet de la fondation (grounding) suggère que cette notion ne peut être analysée ou exprimée en terme d’aucune autre. Par ailleurs, le primitivisme à propos de l’essence est considéré comme très plausible depuis l’article influent de Kit Fine à ce sujet1. Cela contraint les philosophes qui emploient ces deux notions à accepter une position doublement primitiviste. Mon objectif principal est de proposer une définition de la fondation en terme d’essence. Je commencerai par présenter la conception positive en question, puis je montrerai la façon dont elle répond à un certain nombre d’objections à son encontre. L’apport d’une telle approche, si elle est couronnée de succès, devrait être évident : les philosophes qui acceptent la fondation comme notion primitive n’auront plus à le faire, pour autant qu’ils emploient déjà la notion d’essence. Pour ceux qui refusaient de parler de fondation sous prétexte que la notion était indéfinissable, la présence d’une définition éliminera ipso facto leur raison d’être sceptique.

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