Abstract
Les auteures s’intéressent à la centralisation de la gestion du service de l’eau potable dans le Akkar (nord du Liban) et aux nouvelles modalités d’accès qu’induit ce processus pour les populations locales. Dans cette région périphérique sévèrement touchée par la pauvreté, la faiblesse, voire l’absence, d’un réseau public avait conduit certains villages à mettre en place des offices gérés par des comités ou les municipalités. À l’occasion de la réforme du secteur de l’eau, des établissements régionaux de gestion ont été créés pour remplacer les anciennes structures locales jugées défaillantes. Guidées par une logique de reconstruction du service public et tenues d’atteindre l’autonomie financière, ces nouvelles administrations cherchent à améliorer leurs recettes en élargissant leur périmètre d’intervention, en augmentant leurs tarifs et en éliminant les solutions alternatives qui leur font concurrence. Localement, on assiste à de fortes résistances à cette reprise en main par l’État central.
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