Abstract

Cet article entend explorer la manière dont la représentation du SIDA dans les séries américaines a évolué d’un traitement épisodique à une imbrication feuilletonnante à travers une étude de la série Pose (FX, 2018-2021). En contrepoint des premières représentations souvent stéréotypées qui refusent de faire du SIDA un thème central, la série de Ryan Murphy opte pour une visibilisation délibérée des plus vulnérables face à l’épidémie : les jeunes femmes trans africaines-américaines de la scène ballroom et les hommes gays noirs de leur entourage. Ainsi, l’éthique du format feuilletonnant, qui empêche « l’anonymat », permet de mettre en scène la résilience queer face à l’épidémie, dans une historiographie gay des années SIDA.

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