Abstract
Les zones littorales du Languedoc-Roussillon sont particulièrement soumises au risque d'inondation. L’aléa inondation, qui fait partie du fonctionnement des basses plaines, se décline en fonction des scénarios de crue sous la forme de crues lentes à faible débit de pointe et de crues rapides à fort débit de pointe. En plus des scénarios "naturels" d’inondation, l’homme a modifié l’aléa en endiguant les lits mineurs. La rupture de digue est devenue un risque majeur. Après une étude des scénarios d’inondation, l’article envisage les processus historiques de fabrication du risque par augmentation des enjeux dans les basses plaines, processus empreints des évolutions socio-économiques nationales mais aussi des spécificités locales du marché foncier. L’augmentation de la population dans les zones inondables est relativement récente et correspond aux décennies 1970-1990. L’urbanisation s’est ralentie dans les années 1990-1999 jusqu’à être stoppée dans les communes soumises à un strict contrôle de l’occupation du sol. La mise en place des plans de prévention des risques a été accélérée suite aux inondations catastrophiques de 1999 et 2002. Dans quelque vingt communes des basses plaines, le territoire est entièrement en zone inondable. Cette mise sous contrainte réglementaire du risque par les plans de prévention oblige les communes à remettre en cause leur développement qui ne peut plus ni se poser en termes démographiques ni se satisfaire du seul enclos communal.
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