Abstract

Dans le roman Doggerland (2019), Élisabeth Filhol met en scène des scientifiques travaillant sur un territoire submergé dans la Mer du Nord. Elle narrativise ainsi des connaissances scientifiques et les met en relation avec un discours politique, tout en questionnant le rôle épistémologique de la littérature. Le présent article analyse cette articulation complexe, en montrant, par les outils de l’écopoétique, la spécificité des moyens littéraires employés pour fournir un angle visuel inédit sur la crise environnementale. Il explore également les liens de complémentarité entre littérature et science à travers une enquête sur l’imagination, mettant en évidence la porosité entre objectivité scientifique et fiction romanesque.

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