Abstract

Les mouvements sociaux urbains à Johannesburg contournent plus qu’ils n’utilisent les institutions locales participatives, et en particulier les élus locaux. L’article analyse ce dysfonctionnement institutionnel, qui tient à la centralisation des pouvoirs entre les mains du maire, et à l’importance de la loyauté partisane primant sur la responsabilité des élus devant leurs électeurs. Les groupes de citadins jouent alors sur la fragmentation institutionnelle étatique pour trouver d’autres lieux de négociation. Mais la multiplication des institutions que les résidants peuvent approcher semble consolider la compétition entre groupes locaux, plus qu’elle n’offre des moyens multiples de faire pression sur le gouvernement.

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