Abstract

Le cancer lobulaire infiltrant (CLI) du sein représente 5 à 15% des cancers du sein, il est classé le deuxième type histologique le plus fréquent, après le cancer infiltrant de type non spécifique (CINS) et son incidence est en nette augmentation. Son diagnostic clinique et radiologique est difficile. Il est plus fréquemment bilatéral. C'est un cancer d'évolution plus lente que le CINS avec de meilleurs facteurs pronostiques notre étude vise à détailler les caractéristiques cliniques, radiologiques, thérapeutiques et pronostiques du CLI. Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive de 30 cas de CLI du sein colligé au Centre de Maternité et Néonatologie Monastir sur une période de 10 ans. L'incidence du CLI était de 5,2%. L'âge moyen est de 53,43 ans. Dix pourcent avaient des antécédents personnels de mastopathies bénignes, 6,66% avaient des antécédents personnels du cancer du sein et 3,33% avaient des antécédents familiaux du cancer du sein. Le CLI était diagnostiqué à un stade tardif chez 18 cas. La masse était bifocale chez 5 patientes, multifocale chez 4 patientes et bilatérale chez 3 patientes. Une seule patiente avait présenté une métastase hépatique lors du diagnostic. La chirurgie radicale type Patey était réalisée d'emblée chez 63,33% des patientes. Des lésions multifocales étaient détectées dans 44,80% des cas lors de l'examen anatomopathologique. Le curage ganglionnaire était positif chez 21 patientes. Vingt-huit patientes soit 93,33% avaient bénéficié d'une radiothérapie et d'hormonothérapie adjuvante. La survie globale à 5 ans était estimée à 77,3%.

Highlights

  • Le carcinome lobulaire infiltrant (CLI) du sein représente 5 à15% des cancers du sein [1, 2], il est classé le deuxième type histologique le plus fréquent, après le cancer infiltrant de type non spécifique (CINS)

  • Sa prise en charge thérapeutique et son pronostic sont cependant quasi identique à celui du carcinome infiltrant de type non spécifique

  • Ce résultat a été également démontré dans notre étude avec une augmentation de la fréquence du CLI allant de 2% en 2008 pour atteindre le 7% en 2017

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Summary

Introduction

Le carcinome lobulaire infiltrant (CLI) du sein représente 5 à15% des cancers du sein [1, 2], il est classé le deuxième type histologique le plus fréquent, après le cancer infiltrant de type non spécifique (CINS). Cette augmentation semble être liée à la fréquence de l'utilisation du traitement hormonal substitutif après la ménopause qui pourrait multiplier le risque de développer cette affection par 2 à 3 et de manière beaucoup plus importante que pour le carcinome infiltrant de type non spécifique [4]. Sa prise en charge thérapeutique et son pronostic sont cependant quasi identique à celui du carcinome infiltrant de type non spécifique. Vue la fréquence des récepteurs hormonaux au niveau de la masse tumorale, l'hormonothérapie est indispensable dans l'arsenal thérapeutique

Objectives
Findings
Discussion
Conclusion

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