Abstract

Cet article examine le rôle du cinéma dans l’espace public post-révolutionnaire cubain. Utilisant l’idée de Miriam Hansen selon laquelle le cinéma est une sphère publique alternative, je trace deux espaces ouverts par le cinéma depuis la révolution de 1959 : l’espace littéral produit dans et au travers la projection des films et l’espace symbolique du texte filmique lui-même. Dans la première section de cet essai, je discute de la campagne pour le cinéma mobile des années 1960 et soutiens que le mouvement a contribué à la croissance de la sphère publique en intégrant les ruraux, marginalisés, dans une nation post-industrielle. Dans la seconde partie, je pose la question du cinéma cubain dans le contexte des conditions idéologiques limitées imposées par l’état. Je soutiens que l’on peut identifier des occurrences de « publicness » dans les signes et signaux donnés aux spectateurs dans les films populaires cubains.

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