Abstract

Sur la base d’un an de travail de terrain mené en Éthiopie, en Birmanie et au Zimbabwe, trois pays touchés simultanément par une catastrophe dite « naturelle » et un conflit sociopolitique sur fond de pratiques autoritaires, cet article interroge le rapport que les acteurs humanitaires entretiennent avec le politique dans le cadre de réponses apportées aux catastrophes. L’instrumentalisation politique, la crainte du politique, la dépolitisation et l’internalisation d’une approche technocratique peuvent avoir des conséquences majeures. Les humanitaires « agissent » politiquement même quand ils ne croient que « réagir » en s’adaptant aux conditions difficiles auxquels ils doivent faire face.

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