Abstract

Placé sous le signe de la vue, Le Voyeur d’Alain Robbe-Grillet est rempli de multiples descriptions méticuleuses du même fantasme ou souvenir. Pourtant elles ne présentent presque jamais que des scènes figées. Tout se passe comme si la force évocatrice de la violence ne pouvait pas être portée par le regard, et comme si l’ouïe était le seul sens qui puisse porter l’activité fantasmatique jusqu’au point culminant de la pulsion sadique. L’article propose un nouveau parcours de lecture selon la méthode textanalytique chère à Jean Bellemin-Noël pour dévoiler une dimension auditive inaperçue, qui collabore avec le visuel dans le noyau fantasmatique du récit.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call