Abstract

L’étude des dossiers des instituteurs et institutrices des écoles publiques de la Seine permet de mesurer l’importance de leur usage de la violence à la fin du XIXe siècle. Au cours de leur carrière, plus de 10 % des instituteurs ont fait l’objet d’au moins une plainte de parents faisant suite à des actes de violence graves commis en classe. L’étude des plaintes et des rapports d’enquête des inspecteurs primaires montre que la violence bénéficie encore d’une certaine tolérance dans une société où les châtiments corporels restent une pratique courante ; de plus, les conditions d’enseignement de l’époque expliquent en partie certains débordements. Cependant, dans les années 1880-1890, le refus de la violence s’accroît et oblige l’institution scolaire à accentuer ses efforts pour empêcher l’usage des punitions corporelles.

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