Abstract

Résumé Dans une économie en voie de globalisation, les territoires et non seulement les entreprises rivalisent entre eux d’une façon de plus en plus directe. En effet, à la différence des pays, les régions et les villes rivalisent, sur le marché international des biens et des facteurs productifs, sur la base d’un principe d’avantage absolu et non d’avantage comparatif ; cela signifie qu’il n’existe aucun mécanisme automatique efficace en mesure d’assurer à chaque territoire un rôle dans la division spatiale du travail, quelle que soit sa performance relative. Pour cette raison, les territoires à développement retardé, faibles en terme de compétitivité du tissu productif, d’accessibilité, de qualité du capital humain et de l’environnement, de capacité d’apprentissage collectif, risquent davantage l’exclusion et le déclin que par le passé. En particulier, la phase actuelle du développement, où les facteurs cruciaux sont les facteurs de connaissance et les facteurs immatériels liés à la créativité et à la capacité d’utilisation innovatrice du stock existant de technologies et de connaissances codifiées, exige de lourds investissements en connaissances tacites, capital humain, management et organisation, coopération et intégration en réseau. Bref, elle exige des facteurs rares, qui n’existent pas nécessairement partout, et artificiels (qui peuvent être renforcés par des politiques et des actions appropriées).

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call