Abstract

Communs et autogestion sont des formes d’expérimentation d’organisations collectives qui émergent en réponse aux différentes crises que nous vivons. Cet article présente différentes approches des communs et en dégage les éléments qui nous semblent essentiels à une articulation avec la tradition de l’autogestion, notamment telle qu’elle s’est manifestée au Québec dans les années 1960 à 1980. En nous appuyant sur le travail de recherche sur les pratiques émancipatoires mené par Gabriel Gagnon et Marcel Rioux dans les années 1980, nous faisons ressortir les pratiques et enjeux organisationnels qui caractérisent les communs et l’autogestion à cette époque. De plus, nous mobilisons leur concept de transférabilité afin d’illustrer le potentiel émancipatoire des organisations autogérées. Nous démontrons que les agencements organisationnels observés (configurations, pratiques, conventions) sont une dimension essentielle et singulière dans la gestion des tensions internes et externes engendrées par la relation conflictuelle entre l’autogestion/les communs et le capitalisme.

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