Abstract

Cet article examine l’histoire de l’adoption en Suède par une analyse des évaluations explicites et de la formation des nouvelles familles. Avec en toile de fond les tendances générales des adoptions et leurs transitions, depuis les années 1910 jusqu’aux années 2010, des cas individuels sont exploités pour explorer la façon dont l’adoption a été rendue légitime en référence à l’intérêt supérieur de l’enfant. L’analyse est basée sur les déclarations écrites des travailleurs sociaux concernant les adoptions d’enfants non apparentés, de quatre périodes différentes : les années 1920, 1950, 1970 et 2010. Elle se focalise sur les moyens rhétoriques utilisés pour catégoriser les parents adoptifs en tant que parents appropriés, et sur ce que cela peut nous apprendre sur les nouvelles notions de bonne parentalité et de l’intérêt supérieur de l’enfant. Les résultats sont abordés par rapport aux précédentes recherches, et les différentes approches sont identifiées comme étant décisives pour l’évolution de l’adoption ; notamment que l’adoption est une institution du bien-être de l’enfant qui doit être gérée et contrôlée par l’expertise des travailleurs sociaux, que c’est un acte humanitaire ayant pour objectif principal de « sauver » les enfants dans le besoin, et que c’est un moyen pour aider les couples ne pouvant pas avoir d’enfant à construire une famille. C’est à travers le chevauchement de ces perspectives contestataires mais croisées que l’adoption, ainsi que les significations attribuées à la bonne parentalité et à l’intérêt supérieur de l’enfant, ont changé.

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