Abstract

En Basse Casamance, Parkia biglobosa fait partie des espèces ligneuses intégrées dans le système de production agricole en raison de son importance socioéconomique. Malgré cette importance, sa population connaît de sérieuses menaces liées à une combinaison de facteurs naturels et anthropiques. Le présent travail a pour finalité la caractérisation de la flore et de la végétation ligneuses du parc agroforestier à P. biglobosa en Basse Casamance. Pour ce faire, un inventaire systématique des champs de culture a été effectué dans deux villages en utilisant la méthode du Plus Proche Individu (PPI). Cette étude a permis de recenser 29 espèces appartenant à 27 genres répartis dans 13 familles botaniques sur l’ensemble des terroirs des deux villages, dont 24 espèces à Kagnobon contre 18 à Mangagoulack. L’indice de Shannon-Weaver montre une faible diversité sur l’ensemble des deux villages. Les paramètres structuraux sont plus élevés à Mangagoulack excepté la régénération et la mortalité de l’espèce. Les différentes structures laissent apparaître un peuplement jeune à Mangagoulack contrairement à Kagnobon où l’espèce est confrontée à un problème de régénération dû aux feux de végétation récurrents et à l’exploitation des fruits. Des efforts pourraient être consentis dans le sens de préserver la régénération de P. biglobosa et ainsi, assurer son maintien dans les champs de culture.

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