Abstract

Le collectif ARDA s’engage quotidiennement, de manière autonome et en réseau, en faveur de l’application de la loi d’Éducation Sexuelle Intégrale ainsi que pour la dépénalisation de l’avortement. Leurs actions se focalisent sur la mise en scène de tous les corps gestants. Le manque de visibilité, de représentation et de point d’ancrage des maternités plurielles a amené les collectifs à repenser les processus de création de et d’accessibilité aux archives institutionnelles. Dans le cadre des manifestations pour la dépénalisation de l’avortement, les performances de ARDA ont proposé une (re)corpographie queer-cuir, qui questionne non seulement la fabrication du corps « féminin » mais aussi celle de la maternité comme passage obligé, inhérent aux femmes cisgenres. Dans cette contribution, nous analysons la manière dont leurs performances – « Volcán » (2019) et « Gestar » (2018) – et l’utilisation d’une praxis de l’archive queer, comme dispositif de savoir-pouvoir, ont aidé à visibiliser l’ensemble des corps gestants.

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