Abstract
Nous analysons l’impact de l’agriculture traditionnelle sur la diversité végétale dans une forêt semi-décidue afrotropicale non soumise à des perturbations naturelles majeures. Les assemblages d’espèces et les attributs structurels de la diversité sont décrits le long d’une chronoséquence sur 30 ans de champs abandonnés, comparativement aux communautés de forêts « primaires » et de forêts coupées sélectivement. Seulement 6,3% des espèces inventoriées dans les forêts anciennes n’ont pas été observées dans les jachères, alors que 12,3% des espèces sont propres aux jachères. Lorsque la forêt ancienne sur sol ferrallitique est prise comme référence, les analyses de régression linéaire montrent que cette forêt peut recouvrer la structure et la fonction au cours de la quatrième décennie de recolonisation, et la composition spécifique une décennie plus tard. L’invasion précoce des champs par Chromolaena odorata (L.) R. King & H. Robinson. ne semble pas altérer durablement la succession secondaire. Les espèces s’assemblent en communautés végétales discrètes le long du gradient successionnel, en fonction de leurs exigences en lumière, suggérant une partition des niches écologiques.Mots clés : Biodiversité végétale, successions secondaires, indices de diversité
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