Abstract
This article is a report of nearly 30 years of investigations made at INRA Rennes on oilseed rape pollination. During that years, the cultivars diversified and with them the pollination needs. Two apparently contradictory purposes were followed: i) to optimize the pollen transfer to produce hybrid seed, ii) to reduce pollen transfer to warrant pure seeds production or to limit GMO pollen dispersal. Knowing that pollen transfers are dur to insects and wind, the role of the two vectors was respectively studied. Briefly here we show that the role of insects has often been underestimated even in the pollination of conventional (hermaphroditic) oilseed rape and that the pollen of oilseed rape is not suited to wind dispersal and is therefore transported at only short distance.
Highlights
Les dernières informations du GEVES1 confirment la création de 100 nouvelles variétés de colza depuis trois ans
Dès lors la question s’est posée du transfert de pollen entre les plantes mâles et les plantes femelles ou mâle-stériles, à savoir un transfert sur des distances moyennes dépassant le simple cadre de la plante ou de ses voisines immédiates
L’idée selon laquelle le pollen de colza est anémophile a été largement entretenue par le fait que l’on retrouve du pollen de colza sur des filtres pièges à de grandes distances de la source
Summary
Le colza classique est une plante hermaphrodite dont le mode de reproduction est considéré comme partiellement autogame car la plante est protogyne, ce qui implique que le stigmate d’une fleur est réceptif avant ses propres anthères et par conséquent pollinisable par les fleurs plus âgées de la même plante ou celles de plantes voisines. Compte tenu de la manière dont les semences sont produites, à savoir sur des surfaces homogènes suffisamment grandes et avec des distances d’isolement imposées par la réglementation, on peut considérer que l’autogamie au sens large (croisement entre plantes d’une même variété) est la règle générale ce qui conduit à une pureté satisfaisante des variétés (Klein et al, 2006). Dès lors la question s’est posée du transfert de pollen entre les plantes mâles (hermaphrodites) et les plantes femelles ou mâle-stériles, à savoir un transfert sur des distances moyennes dépassant le simple cadre de la plante ou de ses voisines immédiates
Sign-in/Register to view highlights & summary Sign-in/Register to access full text options 
Free) 
Talk to us
Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have
Schedule a call
