Abstract

À l’ombre des grands établissements bancaires, l’univers de la finance parisienne grouille de petites banques depuis longtemps oubliées. La plupart des membres de cette sous-culture n’auraient pas qualité de banques au sens strict. Lancées par un ou quelques opérateurs, certains ayant fait de mauvaises affaires, d’autres étant lestés d’un passé trouble, leur champ d’action était divers, de l’émission à la spéculation et l’immobilier. Nombre d’entre elles étaient véreuses, voire frauduleuses. Les dossiers de faillite du Tribunal de commerce de la Seine procurent une riche information sur ces sociétés de deuxième ordre, leur histoire et la cause de leur chute. Quelque 500 dossiers ont été compulsés. L’article relève les opérations de ces banques et dégage le sens de leur prolifération.

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