Abstract

Cet article retrace les principales étapes de la carrière d’Augustin Frigon qui a consacré la plus grande partie de sa vie au développement de la radio nationale au Canada. Les études qu’il a entreprises aux États-Unis et en France de même que les fonctions qu’il a occupées à l’École Polytechnique de Montréal servent de catalyseur à sa future carrière d’administrateur dans le domaine radiophonique. Sa nomination comme membre de la Commission royale sur la radiodiffusion en 1928 (Commission Aird) constitue le véritable point de départ de sa carrière. Quelques années plus tard, Frigon accède au poste de directeur adjoint, puis de directeur général de la Société Radio-Canada. Ces deux fonctions-clés lui permettront de réaliser le plan initial proposé dans le rapport de la Commission Aird, d’introduire de nouveaux services de radiodiffusion (réseau MF, service international, ondes courtes, etc.) et de jouer un rôle majeur lors des rencontres internationales sur la radio. Forcément, de telles fonctions conduiront Augustin Frigon à l’avant-plan de la scène radiophonique nationale et, dès lors, nous le retrouverons au centre d’une controverse reposant sur le plébiscite de 1942. L’article met également en relief le rôle de Frigon dans le développement du réseau français de Radio-Canada.

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