Abstract

Une enquête et une réflexion historiographiques sont nécessaires pour libérer l’histoire du Moyen Âge central de « paradigmes » importuns. On observe que le tableau de la société féodale esquissé par F. Guizot en 1823 sur la base de chroniques pourrait servir de référence, à condition que cette société soit aussi reconnue comme postcarolingienne. Les nombreuses publications d’archives ecclésiastiques ont fourni aux historiens depuis deux siècles des aperçus précieux mais depuis la thèse de G. Duby (1953) le caractère lacunaire et partiellement aléatoire de ces sources n’est plus assez reconnu. La théorie de la révolution féodale de l’an mil comme celle (il est vrai, moins fautive) du dominium ecclésial, initiée en 1980 par A. Guerreau dans un livre très théorique, découlent de ce déni. On propose ici, des dossiers provençaux et liégeois, une lecture plus ouverte que celles de M. Lauwers et F. Mazel, trop inspirée de la seconde.

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