Abstract
Cette étude porte sur le traitement, par des apprenants d’une langue seconde, de mots ambigus (p. ex., bank, en anglais : 1] une institution financière, 2] la rive d’une rivière/d’un lac) et sur la capacité de ces apprenants d’activer la signification secondaire aussi rapidement que la signification dominante. Des participants ayant l’anglais comme langue primaire et comme langue seconde ont utilisé un paradigme de fenêtres pour effectuer une tâche de lecture à leur rythme, où toutes les phrases s’orientaient vers la deuxième signification (c.-à-d., bank comme la rive d’une rivière/d’un lac). Les résultats ont montré que les participants dont l’anglais était la langue première activaient autant les significations dominante que secondaire d’un mot ambigu, même dans un contexte orienté vers la signification secondaire. Cependant, les participants dont l’anglais était la langue seconde avaient certaines difficultés à activer la signification secondaire en langue seconde, même lorsque le contexte précédent était orienté vers celle-ci. Les résultats des participants dont la langue première était l’anglais étaient compatibles avec un modèle d’accès autonome, c’est-à-dire que toutes les significations d’un mot ambigu de la langue première sont activées même lorsque le contexte est orienté vers une signification particulière. Cependant, les résultats des participants dont l’anglais était la langue seconde, même si ceux-ci connaissaient les deux significations de chaque mot ambigu dans l’étude (selon le questionnaire rempli après l’expérience), ont montré que la signification dominante d’un mot ambigu dans une langue seconde est activée la première, même lorsque le contexte est orienté vers la signification secondaire.
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