Abstract

La figure talmudique de l’apostat Aḥer (« l’autre », surnom attribue a l’ancien rabbin Elisha ben Abuyah), a servi inter al. a illustrer des questions theologiques complexes debattues aux premiers temps du judaisme rabbinique. Elles concernent aussi bien la reaffirmation d’un monotheisme rigoureux, la part de liberte humaine face a la providence divine, ou la capacite infinie du pardon divin. Dans ces discussions, le personnage d’Aḥer incarne souvent ce « franc-parler » que Foucault nommait la parresia, et qui represente la part d’alterite necessaire a la manifestation d’une verite dogmatique.

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