Accompagner les parcours selon les limites écologiques en participant à la mise en œuvre du récit alternatif de l’orientation professionnelle

Abstract

De nombreuses activités professionnelles ont des effets dramatiques sur les écosystèmes et contribuent au dépassement des limites planétaires. En parallèle, le modèle économique actuel repose sur l’idée d’une croissance quantitative perpétuelle, qui augmente continuellement les dégradations environnementales. L’AIOSP exhorte la psychologie de l’orientation scolaire et professionnelle à tenir compte des problématiques écologiques et sociales. Le champ pourrait devenir un acteur de la transformation des modes de vie vers davantage de durabilité en proposant des interventions et des perspectives théoriques suggérant que l’activité humaine se situe entre un plafond écologique et un plancher social selon la « théorie du Donut » proposée par Raworth. Cet article propose d’examiner quelques pistes d’interventions compatibles avec cette théorie qui prendraient appui sur le développement de récits, de questionnements et de parcours vocationnels alternatifs. Il présente à titre d’exemple un dispositif groupal d’orientation « Slow ta carrière ! » qui tient compte des limites planétaires.