Abstract

Je m’intéresse ici aux noms d’animaux qui ne prennent jamais (ex. deer) ou parfois seulement (ex. herring) le suffixe -s du pluriel en anglais contemporain. Après avoir présenté ces noms de manière détaillée (§1), j’essaierai de montrer (§2) qu’ils forment une catégorie lexicale au sens de Guiraud, c’est-à-dire un ensemble non arbitraire de noms ayant des propriétés communes au niveau du signifiant et du signifié et qui, du point de vue diachronique, fonctionne comme une matrice. Ceci a permis l’accroissement de la catégorie jusqu’à aujourd’hui. Mon objectif sera ensuite d’expliquer pourquoi cette catégorie de noms d’animaux a résisté à l’extension analogique du -s du pluriel, en faisant appel à la culture de l’Angleterre anglo-saxonne (§3). Je conclurai en soulignant que plusieurs facteurs sont en cause dans cette résistance à l’analogie, l’explication formulée dans le §3 étant la principale. J’indiquerai enfin quelle place ces noms d’animaux occupent dans la description traditionnelle des noms anglais et développerai deux liens avec la théorie énonciative de Culioli, connue sous le nom de Théorie des Opérations Prédicatives et Enonciatives.

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