Abstract

Les dépenses des plus pauvres sont souvent jugées irrationnelles et inconséquentes, en particulier lorsqu’elles s’éloignent de la stricte nécessité. Pourtant, les recherches qui décrivent les modes de dépense des plus pauvres montrent la complexité et le savoir-faire de ces derniers. Leurs pratiques monétaires ne peuvent se comprendre qu’en tenant compte du fait que leurs ressources sont multiples : l’argent en est une, mais le réseau social est également vital pour des vies inscrites dans le manque. Il apparaît également que se centrer sur la rationalité conduit à ne pas interroger les structures sociales dans lesquelles s’insère la consommation des pauvres.

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